Sous la direction d'Alix Dufresne

Crédit : Maxime Côté

Depuis sa formation en mise en scène à l'École nationale de théâtre du Canada, Alix Dufresne a présenté Les paroles de Daniel Keene au Prospero (2014), Nuits Frauduleuses au CTD’A (2016), Hidden Paradise qu’elle a co-créé avec Marc Béland au Théâtre La Chapelle, au FTA et en tournée (2018-2021), La déesse des mouches à feu de Geneviève Pettersen au Quat'Sous (2018) et Féministe pour hommes de Noémie de Lattre à l’Usine C (2021). Elle signe ses créations avec un style hybride, à la limite de la danse, du théâtre et de la performance. Elle explore le corps et différents supports médiatiques en alliant la matière artistique à la parole engagée. Pour son audace de renouveler les pratiques de la mise en scène, Alix se positionne comme une figure montante des arts de la scène. Ses spectacles, qu’ils soient poétiques, sociologiques ou politiques, résonnent toujours avec les préoccupations du monde actuel.

Description de l’atelier

Stage de découverte et de perfectionnement en théâtre contemporain sur la place du corps quand il embrasse le discours politique. Axée sur les extraits de paroles politiques au choix des participant·e·s et de la formatrice (radiophoniques, télévisuels, journalistiques, écrits, conférences ou essaies) la formation emmène les artistes à devenir les créateurs.rices de leur propre parole physique et politique en scène. Basé sur la méthode qui a mené à la création de Hidden Paradise, l’atelier outille les interprètes à développer leur propre vocabulaire physique lorsqu’il se frotte à des discours issus de l’univers médiatique et politique.

Au cours des 55 heures de formation les créateurs.rices :

• Exploreront les différents langages corporels d’un.e interprète;
• Apprendront à choisir le bon matériau créatif politique (et découvriront qu’il ne se trouve pas toujours là où on le pense !);
• S’exerceront à découvrir leur sensibilité somatique dans un cadre théâtral;
• Apprendront à occuper un espace scénique en mélangeant la parole et le geste (seuls et en groupe);
• Se frotteront aux rouages de la création d’une courte performance basée sur un matériau politique de leur choix;
• S’exerceront à mettre leur parole au service d’un texte théâtral documentaire choral choisi par la formatrice;
• Apprendront à devenir des créateurs.rices indépendant·e·s et autonomes dans la fabrication de leurs œuvres performatives politiques théâtrales à venir. Une courte performance créée en collaboration avec les interprètes du stage sera présentée vers la fin de celui-ci.

La formation se veut un espace d’échanges et d’apprentissages pour développer des outils sensoriels qui pourront servir aux interprètes dans toutes les sphères de leur pratique future. L’angle politique de la formation est encadré par une vision artistique personnelle que les créateurs.rices seront amené·e·s a développer au fil du stage.

Il faut un minimum de 5 ans d’expérience professionnelle en jeu, en danse ou en mise en scène.

Nous travaillons avec notre corps, mais dans les limites de ceux-ci ; il n’y a donc pas de limite d’âge, ni de capacité physique, mais chaque participant·e·s est responsable de ses propres limites (blessures, limitations physiques) et d’adapter les exercices proposés à son corps.

Il y aura des exercices seuls et des exercices en groupe. Il y aura des exercices qui demanderont des contacts physiques entre les participants.e.es. Ces exercices se feront toujours dans un cadre respectueux et sécuritaire, mais il se peut que vous ayez, par exemple, à vous toucher les bras, vous tenir les jambes, vous toucher la tête, etc. Celleux qui préfèrent ne pas avoir de contact physique n’ont qu’à le mentionner à la formatrice. Nous demandons aux participant·e·s d’avoir un discours et une attitude respectueux et sécuritaires en tout temps.

Des informations plus précises, sur quoi apporter et comment se préparer, seront communiqués aux personnes retenues pour la formation.